Nous le savions et avons essayé de retarder la date plusieurs fois. Mais cette fois ci, c'est malheureusement la bonne - ou plutôt la mauvaise. Notre Mesrine nous quitte.
Bien entendu, il va rester parmi nous, jusqu'au cas où, l'envie lui reviendra. Il est déjà venu nous faire un petit coucou ce soir et va revenir régulièrement. Il nous a quand même avoué que le sevrage était difficile et ça nous touche tous. Nous sommes une bande de gangsters sensibles et tant qu'on peut avoir de ces nouvelles nous sommes ravis.
Le drapeau de la famille est en berne, nous avons tous le moral au plus bas, la gorge serrée et la larme à l'œil.
Je vous laisse avec ces derniers messages sur notre panneau, à jamais gravé dans nos mémoires.