Ci-dessous une série d'histoire racontée par nos élèves. Je vous laisse apprécier leur talent!
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C'est l'histoire d'un jeune homme formé pour prendre la relève de son père et diriger le Gang le plus redoutable du Maroc, à Agadir......Il était donc dans la plus grande école mafieuse; la PIZZA POWER en Suisse!
Le matin il travaillait les techniques de combats avec les meilleurs maitres d'armes. L'esquive avec Stiky; le camouflage avec Gryzor; le tir rapide avec Clint; la concentration avec Dudulle; la souplesse avec Meg la magnifique acrobate; le lancer de couteaux avec God; le choix des armes avec Mathis; les coups critiques avec Mesrine; le kick-boxing avec Kahina.....
Il voulait devenir aussi puissant et vénéré que le fondateur de cette école, le fabuleux et magnifique DON MAFIA; pouvoir le défier un jour!!!
Dans cette école une discipline était favorite de notre élève. Il savait que les animaux pouvaient lui offrir un avantage lors de combats, alors il étudiait le métier de vétérinaire grâce aux talents la somptueuse Isabelle. Elle lui apprenait à les soigner, mais aussi comment tirer profit dans chaque situation et chaque animal.
Inutile de vous dire qu'un grand Gangster est encore plus craint avec un chien féroce à ses cotés ! Il avait d'ailleurs un énorme pitbull aux dents blanches et bien aiguisées. Il dressa aussi un singe qui savait s'introduire dans les bâtiments les plus sécurisés pour voler bijoux et documents .
Un jour, il reçu donc un message du fabuleux et magnifique DON MAFIA, qui lui proposa un duel à l'amiable .
Ce fut un grand jour, où toute la PIZZA POWER était présente, ainsi que beaucoup d'autres écoles, tellement l'évènement était extraordinaire !!!
les balles de sniper de notre jeune gangster s'entrechoquaient contre celles du magnum en or de DON MAFIA, des lames fines aiguisées filaient entre les deux adversaires! aucun des deux ne frémissait ni pliait, ils étaient solides face à face dans ce combat interminable!
Après avoir enchainé plusieurs figures de kick-boxing, ce qui marqua la fin, fut le crochet du serpent d'AMINOX, notre courageux élève sur la cheville de DON ! Ce dernier était surpris, il s'inclina et signa alors sa défaite, face à ce jeune homme vaillant et promis à une forte belle carrière. Aussitôt , les infirmières vinrent le soigner avec l'antidote donné par AMINOX avant le duel.
Chacun d'eux reçurent des soins spécialisés à l'infirmerie par la belle doctoresse baboy; avant de terminer la journée par un gigantesque banquet et feux d'artifices, comme coutume pour fêter les évènements de la PIZZA POWER.
AMINOX a donc réalisé ce jour là son plus grand rêve, et DON MAFIA était fier de son école qui formait de dignes futurs gangsters. (Rachel)
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Souvenirs
J'aimerai vous narrer une petite histoire enfin devrai- je plutôt dire un souvenir.
Il y a bien longtemps de ça, alors que je n'étais encore qu'un tout jeune apprenti gangster. J'ai eu la chance, enfin, à l'époque je le pensais de rentrer à l'école cannadienne des gangsters. C'est donc dans celle-ci que j'y ai rencontré tout pleins de jeunes et futurs grands gansters. Mais il y en a un qui sortait du lot. Il était un peu plus jeune que moi mais déjà plein de promesses. Son évolution était fulgurante. Des capacités intellectuelles bien au delà du commun des mortels et un corps musclé de gladiateur ont fait de lui un gangster bien meilleur que moi et cela très rapidement.
Après peu de temps, il s'apperçu que le directeur de l'école qui était une personne froide, aigrise et manipulatrice n'était en fait qu'un charlatant incapable de lui apprendre les vraies valeurs d'un gangster de renom. Il décida donc de quitter l'école. Il traversa l'atlantique pour entrer à l'école suisse. Dans celle-ci il y appris tout ce qu'il devait savoir. Comment manier une arme, comment tendre une ambuscade, comment se battre à mains nues, comment garder son sang froid en toutes circonstances, comment faire appliquer la morale chez les gangsters etc etc... Bref tout ce qui fait qu'on devient ou plutot qu'il est devenu l'un des meilleurs gangsters de la planète.
Moi ayant des capacités bien inférieures à mon frère d'arme, j'ai continué à l'école canadienne. Comme nous avions gardé contact avec mon petit frère, celui-ci m'ouvri les yeux aux fur et à mesures de nos discussions. Et j'étais arrivée à la conclusion que si moi aussi je voulais devenir un grand de ce monde je me devais de le rejoindre à l'école suisse et ainsi faire la connaissance du grand maitre d'arme à la barbe blanche. Chose que j'ai faite, ensemble nous avons continué de grandir. Aujourd'hui mon frère est devenu tellement puissant qu'il est le second du maître.
Bon je pense qu'il est temps pour moi de vous dévoiler son identité. Et oui vous l'avez surement devinez, ce puissant ganster n'est autre que le grand Gryzor. (Mesrine)
Il y a bien longtemps de ça, alors que je n'étais encore qu'un tout jeune apprenti gangster. J'ai eu la chance, enfin, à l'époque je le pensais de rentrer à l'école cannadienne des gangsters. C'est donc dans celle-ci que j'y ai rencontré tout pleins de jeunes et futurs grands gansters. Mais il y en a un qui sortait du lot. Il était un peu plus jeune que moi mais déjà plein de promesses. Son évolution était fulgurante. Des capacités intellectuelles bien au delà du commun des mortels et un corps musclé de gladiateur ont fait de lui un gangster bien meilleur que moi et cela très rapidement.
Après peu de temps, il s'apperçu que le directeur de l'école qui était une personne froide, aigrise et manipulatrice n'était en fait qu'un charlatant incapable de lui apprendre les vraies valeurs d'un gangster de renom. Il décida donc de quitter l'école. Il traversa l'atlantique pour entrer à l'école suisse. Dans celle-ci il y appris tout ce qu'il devait savoir. Comment manier une arme, comment tendre une ambuscade, comment se battre à mains nues, comment garder son sang froid en toutes circonstances, comment faire appliquer la morale chez les gangsters etc etc... Bref tout ce qui fait qu'on devient ou plutot qu'il est devenu l'un des meilleurs gangsters de la planète.
Moi ayant des capacités bien inférieures à mon frère d'arme, j'ai continué à l'école canadienne. Comme nous avions gardé contact avec mon petit frère, celui-ci m'ouvri les yeux aux fur et à mesures de nos discussions. Et j'étais arrivée à la conclusion que si moi aussi je voulais devenir un grand de ce monde je me devais de le rejoindre à l'école suisse et ainsi faire la connaissance du grand maitre d'arme à la barbe blanche. Chose que j'ai faite, ensemble nous avons continué de grandir. Aujourd'hui mon frère est devenu tellement puissant qu'il est le second du maître.
Bon je pense qu'il est temps pour moi de vous dévoiler son identité. Et oui vous l'avez surement devinez, ce puissant ganster n'est autre que le grand Gryzor. (Mesrine)
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Et me voila a nouveau assis sur une chaise, devant une table, un prof en train de nous répéter le même refrain interminable que les années précédentes, je suis dans une classe pourries remplies d'intello qui ne savent pas s'amuser... la déprime totale! et la voila le pion qui ramène un nouvelle élève surnommé God :p! Quand je le vie arriver je compris tout de suite que j'avais trouver enfin quelqu'un qui s'amusais rien qu'en le voyant arriver! Il avait la tête de quelqu'un qui avec bue une bouteille de sky avant de venir! il vint s'assoir a coté de moi et lorsqu'il posa son sac au sol j'entendis un bruit de bouteilles qui s'entre-choquaient! La 1ere chose qui m'est venue a l'esprit est: enfin un mec cool avec qui je vais délirer! et pas manquer nous fîmes connaissance durant la journée, nous embêtions une fille que nous avions pris pour cible du nom de Isadora. Mais moi je l'appelais zaza je trouvais sa plus marrant ^^ God la fit boire un coup et la elle devint notre jouet, elle tombait dans nos délires facilement et jouait le jeu sans protester c'était beaucoup mieux que lorsqu'elle était clean! ( enfin pour nous hihihi) et c'est comme sa qu'une belle amitié commença entre God et moi suite a cette rentré nous restions tout le temps ensembles, se fut ma plus belle rentrée :p (Mike)
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Don
(pastiche de Minouche va à l'école)
J'ai six ans et le maître est grand.
Aujourd'hui c'était la rentrée. Ma première rentrée dans la grande école... On est beaucoup en classe. J'ai eu un peu peur. Le maître a dit qu'on allait avoir des calculs. Mon grand-père il en a eu des calculs et il paraît que ça fait mal... C'est bizarre que le maître y dise ça passke il est gentil. Il nous a accueilli en nous demandant si on avait pas de multicompte... moi je lui ai répondu que je n'avais bu que du multifruit le matin... il m'a dit «*Tu es sure*?*» alors j'ai dit que oui et puis il m'a tapoté sur la tête en me demandant de regagner ma place. J'étais assise à côté de Pomme tout au fond de la classe. Et le maître a commencé à faire son cours. C'était chouette. Le maître il sait nous apprendre des trucs. A midi on a été à la cantine avec lui. Y'avait de la Pizza. Il nous a dit que la vie c'était comme une pizza format familial il faut beaucoup de bons ingrédients pour qu'elle soit sublime. Le maître il est philosophe. A la récré il y a plein de méchants des autres classes qui ont dit que j'étais juste une sale nouvelle. Alors le maitre il est arrivé et puis il les a tous punis et leur a appris la politesse. Le maître il sait faire peur quand il veut. Alors pour lui dire merci, j'ai été cueillir des pâquerettes, les tiges étaient toutes petites, la moitié est tombée au pied de son bureau. Alors il m'a aidé à ramasser. «*Comment tu t'appelles*?*» que je lui ai dit. Alors il m'a dit «*Donne*» alors j'y ai donné les pâquerettes mais je sais toujours pas son nom. Le maître des fois il est mystérieux. On a fait des jeux l'après-midi, je crois bien que le maître nous a laissé gagné. Le maître des fois il pense plus aux autres qu'à lui même. Aujourd'hui c'était la rentrée. Ma première rentrée à la grande école. Ma première rentrée avec le plus super de tous les instituteurs du monde entier. (Isadora)
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Attention ceci est un pastiche de Twilight si vous ressortez sourd, ou aveugle, prière de tourner vos invectives et autres jurons vers Stephenie Meyer auteur de l'original.*
Pizzalight*: la nouvelle lune du crépuscule s'éclipse
Je m'exilais à Diavola, dans la péninsule de Margherita, au nord-ouest de l'état de Calzone, où mon père Charlie vivait. Je quittais la grande ville que j'adorais avec son jambon de montagne et son reblochon pour une bourgade au perpétuel ciel grisé par les fumées du four à Pizza. J'avais du mal à m'entendre avec les gens de mon âge. Plus exactement j'avais du mal à m'entendre avec les gens. J’étais la nouvelle au lycée de Diavola qui n'accueillait que 25 élèves... terrifiant*! Une fois mon emploi du temps récupéré, tentée d'éviter les téméraires qui prenaient systématiquement les devants dans chaque classe, je me rendais à la cantine, je m'efforçais de discuter avec des inconnus trop curieux. C'est là que je le vis pour la première fois. Il était d'une pâleur de craie, des yeux très sombres en dépit des nuances variées de ses cheveux. Mais ce qui me fascinait, c'était son visage d'une pixelisation inhumaine, exactement pareil à ceux que l'on rencontre sur les jeux 8 bits de l'Amstrad CPC ou de ceux qui naissent sur la première NES.
Qui est ce garçon*?
Oh... Gryzor... il est en couple si tu t'intéresses...
Quel prénom étrange et rare... Datant de la génération 80. A moins qu'il ne soit à la mode dans la petite ville de Diavola. Au cours de dynamitage toutes les tables étaient occupées, sauf une. Celle située juste à côté de Gryzor. Il ne me lança pas même un regard. Pouvaient on tourner la tête lorsque l'on était en 2D*? Cela n'avait rien à voir avec moi surement. Je ne le vis pas durant quelques jours en cours... Me fuyait-il*? Et puis il revint. Mais il y avait quelque chose de différent en lui.
-Bonjour Dora*! Je m'appelle Gryzor dit-il avec sa voix mélodieuse que l'on aurait cru tirée d'un synthétiseur Bontempi 1985.
Le cours de d'attaque biochimique passa rapidement et lorsque la fin de la journée sonna je me dirigeais vers de parking encore hantée par cette rencontre digne d'un shoot'n jump de borne d'arcade. Je ne vis pas le camion arriver sur moi et perdre le contrôle mais lorsque je vis la barre de 30 vies de Gryzor se délester d'une barrette je compris qu'il venait de me sauver la vie en sacrifiant une des siennes ainsi qu'un tir triple 45 degrés en bas pour crever les pneus de la camionnette. Je savais que je n'étais pas folle qu'était il arrivé en cette deuxième semaine d'école*? Cette nuit là, pour la première fois je rêvais de Gryzor, un bandeau bleu sur le front une coupe en brosse blonde digne d'un Schwartzeneger sous intraveineuse de bière bavaroise. Le soir même je lançais une recherche sur internet. Je tapais G.R.Y.Z.O.R et une multitude de pages sur le folklore geek de 1987 fit son apparition sur Google. Mais arrivée sur la huitème page de recherche je tombais sur sa photo... Ca ne pouvait pas être vrai... Gryzor existait réellement et je le connaissais. (Isadora)
Pizzalight*: la nouvelle lune du crépuscule s'éclipse
Je m'exilais à Diavola, dans la péninsule de Margherita, au nord-ouest de l'état de Calzone, où mon père Charlie vivait. Je quittais la grande ville que j'adorais avec son jambon de montagne et son reblochon pour une bourgade au perpétuel ciel grisé par les fumées du four à Pizza. J'avais du mal à m'entendre avec les gens de mon âge. Plus exactement j'avais du mal à m'entendre avec les gens. J’étais la nouvelle au lycée de Diavola qui n'accueillait que 25 élèves... terrifiant*! Une fois mon emploi du temps récupéré, tentée d'éviter les téméraires qui prenaient systématiquement les devants dans chaque classe, je me rendais à la cantine, je m'efforçais de discuter avec des inconnus trop curieux. C'est là que je le vis pour la première fois. Il était d'une pâleur de craie, des yeux très sombres en dépit des nuances variées de ses cheveux. Mais ce qui me fascinait, c'était son visage d'une pixelisation inhumaine, exactement pareil à ceux que l'on rencontre sur les jeux 8 bits de l'Amstrad CPC ou de ceux qui naissent sur la première NES.
Qui est ce garçon*?
Oh... Gryzor... il est en couple si tu t'intéresses...
Quel prénom étrange et rare... Datant de la génération 80. A moins qu'il ne soit à la mode dans la petite ville de Diavola. Au cours de dynamitage toutes les tables étaient occupées, sauf une. Celle située juste à côté de Gryzor. Il ne me lança pas même un regard. Pouvaient on tourner la tête lorsque l'on était en 2D*? Cela n'avait rien à voir avec moi surement. Je ne le vis pas durant quelques jours en cours... Me fuyait-il*? Et puis il revint. Mais il y avait quelque chose de différent en lui.
-Bonjour Dora*! Je m'appelle Gryzor dit-il avec sa voix mélodieuse que l'on aurait cru tirée d'un synthétiseur Bontempi 1985.
Le cours de d'attaque biochimique passa rapidement et lorsque la fin de la journée sonna je me dirigeais vers de parking encore hantée par cette rencontre digne d'un shoot'n jump de borne d'arcade. Je ne vis pas le camion arriver sur moi et perdre le contrôle mais lorsque je vis la barre de 30 vies de Gryzor se délester d'une barrette je compris qu'il venait de me sauver la vie en sacrifiant une des siennes ainsi qu'un tir triple 45 degrés en bas pour crever les pneus de la camionnette. Je savais que je n'étais pas folle qu'était il arrivé en cette deuxième semaine d'école*? Cette nuit là, pour la première fois je rêvais de Gryzor, un bandeau bleu sur le front une coupe en brosse blonde digne d'un Schwartzeneger sous intraveineuse de bière bavaroise. Le soir même je lançais une recherche sur internet. Je tapais G.R.Y.Z.O.R et une multitude de pages sur le folklore geek de 1987 fit son apparition sur Google. Mais arrivée sur la huitème page de recherche je tombais sur sa photo... Ca ne pouvait pas être vrai... Gryzor existait réellement et je le connaissais. (Isadora)
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Monsieur Mike, je vous en prie, installez-vous. Je vous ai demandé de venir dans mon bureau car il semblerait que nous ayons un sérieux problème. Votre étude sur «*Tic et Tac sont ils les philosophes maudits du XXème siècle*» nous a récemment apporter quelques soucis. En effet, une étudiante est venue se plaindre de votre comportement licencieux en tant que professeur lors de l'enquête que vous avez mené en sous-marin dans les caves de la PP afin de mener à bien ladite étude. Sous prétexte de vérifier la thèse de Tac selon laquelle tout corps imbibé d'un liquide se met automatiquement à raconter n'importe quoi vous l'auriez obligée à ingérer des tisanes à base de plantes indéterminées pendant que vous et le dénommé...God vous trémoussiez sur le dernier tube de Lady Gaga habillés en Pizza quatre fromage. Non, non, non je vous en prie pas de justification. Mais il y a encore plus grave il paraitrait que depuis la rentrée vous vous soyez habillé en souris géante à culotte rouge pour mieux approcher sur le campus les nouvelles étudiantes sans méfiance qui ne connaissent pas bien l'université Pizza Power et son fonctionnement. Ne niez pas nous avons une vidéo. J'ai demandé à Monsieur le proviseur Don de réagir. Il n'a pas caché son effroi. Il m'a chargée de vous signifier votre mutation à l'Université de Marne la Vallée, vous retrouverez là-bas quelques professeurs perturbateurs comme le professeur Donald, Maître Corbeau, sans oublier Tic et Tac que vous pourrez tout à loisirs interroger sur leurs thèses. C'est d'ailleurs officiellement pour ce motif que nous vous mutons. Par chance l'étudiante Isadora Zaza a choisie de retirer sa plainte ayant trouvé que finalement l'ingestion de tisanes à heures régulières étaient bénéfiques à son système nerveux. Ne me remerciez pas je suis certaine que le monde entendra parler de vous un jour dans le monde merveilleux de Disney. D'ailleurs si vous voulez bien signer votre mutation ici de l'intégralité de votre nom merci. (Isadora)
Date*: 25 Août XXXX
Paraphé par*: Mike Mouse
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La chambre des secrets à l'école des sorciers
Collège Pizza Power, Ecole de Gangster
Directeur*: DON MAFIA
Commandeur du Grand-Ordre de la Pétoire Fumante.
Cher M. God,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'une inscription au sein de notre collège. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
Bien cordialement,
Don Mafia.
God avait tellement de questions à poser qu'elles explosaient dans sa tête comme un feu d'artifice. Par où commencer*? Il jeta un regard à la liste des équipements et des cours jointe à la lettre.
Liste des vêtements dont les élèves de première année devront obligatoirement être équipés*:
1) Trois tenues de travail amples
2) sept boxers
3) deux slips à paillettes pour les soirées de gala
4) Une paire de gougounes
5) Des gants protecteurs pour tout ou parties du corps
Livres et manuels
Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants*:
- Guide de conversation sur tchat ou comment bien torturer en société (niveau 1), de Nemo Veyzes
- Histoire de la pizza, de Arnardulf Pepperoni
- Manuel de cuissage à l'usage des débutants, de Aymeric D. Ranger
- 1000 herbes et champignons magiques, de Bébé Dolionskouch
- Cocktails*: leçons illustrées, de Eugin Martini
- Vie et habitat des cailles, dindes, grues et autres bécasses en milieu urbain, de Emma Querelle
Fournitures*:
1 braguette magique
1 chope à bière modèle standard en verre de Bavière, taille 3
1 platine pour diffuser des remix à vos camarades durant les cours
1 trousse premier secours, taille SM
God ne se doutait pas un instant que sa route croiserait celle d'Hatim Weasley et d'Isadora Granger. Deux élèves assidus de l'école de gangster Pizza Power qui deviendraient bientôt ses compagnons de route. Il ne se doutait pas qu'en ouvrant cette lettre il allait vivre l'aventure la plus intense de toute sa vie d'ado celle de La Chambre des secrets à l'école des sorciers. Mais cette histoire où de mystérieuses jeunes femmes court vêtues étaient enfermées attendant d'être libérées paraîtra dans le prochain opus des aventures de God Potter et les princesses emmêlées. (Isadora)
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Le réveil sonne. Je suis déjà réveillé, assis sur mon lit. Je me sens un peu engourdi.
Je me lève. Je passe au pipi-room puis me rafraichit les mains et le visage. J'ouvre le réfrigérateur et avale d'un trait une boisson énergétique - une de celles qui vous tiennent éveillé toute une semaine - et gobe une barre de céréales. Déjà je me sens plus fort. Je file ensuite vers la salle de bain. Je me rase de près, me brosse les dents, passe sous la douche, me coiffe et me parfume.
Aujourd'hui, c'est la rentrée à l'école des gangsters. Autant être parfait.
J'enfile mon plus beau costard de chez Hugo Boss. Je n'oublie pas le gilet pare-balles, le couteau dans la chaussette et mes gants anti-empreinte. Une protubérance dans mon pantalon laisse deviner l'énorme colt abrité dans un holster en cuir.
Je vérifie une dernière fois mon cartable. Je préfère être sûr de ne rien oublier : cachets pour la tête, trousse de soins, lime, balles à tête creuse, bâtons de dynamite. J'ouvre le coffre fort et ajoute à mon paquetage 1250 lingots d'or, au cas où j'aurais soif dans la journée.
Je renonce à empocher les clés de mon Austin Mastin et préfère prendre le chemin des écoliers. Le fond de l'air est frais ; une légère brise caresse mon visage. Je m'arrête au kiosque pour prendre un double expresso et une ration de pâtes Bolino pour le repas du midi.
Me voici devant la grande grille de l'école. Je sens une pression qui monte dans mes veines, sans doute l'effet du café. Il est encore tôt, les bâtiments semblent vides. Dans moins de six heures, les jeunes recrues envahiront les lieux et briseront le silence environnant. Moi, j'entamerai ma troisième année d'enseignement des techniques de camouflage et d'esquive.
Je passe furtivement devant le bureau du proviseur ; je ne préfère pas le croiser de suite parce que je ne lui ai donné que peu de nouvelles pendant les vacances et je sais qu'il a horreur de ça. J'ouvre la porte de la salle des profs.
Rachel, la professeur de soins anatomiques, est déjà là. Ses yeux s'illuminent lorsqu'elle m'aperçoit mais elle détourne aussitôt le regard. Je sens rapidement qu'elle n'est pas dans son assiette. Je l'embrasse puis m'installe près d'elle. Après quelques échanges verbaux d'usage, je lui demande si elle ne me cache pas quelque chose.
Son expression finit de s'assombrir et son récit est interloquant : hier vers 19h, elle a trouvé sur le pare-brise de sa voiture une lettre. Le texte est rédigé à l'aide de mots grossièrement découpés dans des magasines : « Si dans 24 heures ton bureau est toujours aussi mal rangé, tu le paieras cher ». Un seul indice sur le bas de la page, une petite tâche susceptible de s'apparenter à du sang, ou à du vin, ou à de la confiture, bref, une tâche.
Catastrophés, nous nous regardons.
Pour ne pas perdre de temps étant donné le délai annoncé par la lettre, nous écartons rapidement l'hypothèse d'un canular. J'encourage Rachel à en parler de suite au proviseur. Elle préfère se concentrer sur la tâche, pas celle sur le papier, non, LA tâche : ranger son bureau.
J'hésite brièvement à me porter volontaire pour l'aider. Nettoyer les écuries d'Augias m'aurait davantage motivé. Cédant au charme de Rachel, je le fais pourtant. Je fais tomber la veste et remonte les manches de ma chemise.
Rachel bombe le torse, m'offrant au passage une vue imprenable sur monts et merveilles de la nature, se redresse et attrape le trousseau de clés accroché au tableau avant de me le jeter.
Nous nous retrouvons, tels des membres du SWAT, devant la porte du bureau en question. Une vitre est fendue. La poignée est cassée. J'enfonce la clef dans la serrure. Rachel prend son souffle et pousse la porte qui s'ouvre dans un grincement strident. Je pénètre dans la pièce et crée un passage dans lequel Rachel se faufile pour écarter les rideaux et entrebâiller la fenêtre. L'air frais se déploie dans le bureau et la lumière prend possession des lieux. Nous restons quelques secondes à la fenêtre pour récupérer de notre effort.
Nous nous retournons : spectacle de désolation. Cadavres de bouteilles, collections diverses et autres machins cassés hantent les lieux. Les meubles sont situés dans des endroits improbables et n'ont l'air de tenir droit que grâce aux toiles d'araignées. Des restes d'étagères supportent encore de vieilles cassettes vidéo, un magnétophone et même des vinyles dont les pochettes ont été grignotées par on ne sait quel animal. Je me souviens que l'animal en question est en fait Gody, le prof en explosifs et cocktails Monotov et autres boissons détonantes. Il avait obtenu comme sanction de bouffer ses disques pour avoir tenter de draguer, alors qu'il était dans son état normal, c'est-à-dire bourré, une jeune recrue encore mineure. Celle-ci avait fuit outre-atlantique dans une autre école peu prestigieuse et on n'entendit plus jamais parler d'elle.
Rachel s'effondre à genoux au milieu de ce capharnaüm. Le temps nous est compté. Je la prends par dessous les épaules et l'aide à se relever. Je lui tends ma paire de gants qu'elle enfile délicatement. Rachel récupère ci-et-là des sacs plastiques et commence à les remplir. Je sors du bureau pour tenter de trouver du matériel de nettoyage.
En chemin, je me décide à rencontrer le proviseur pour lui annoncer qu'un événement inattendu nous empêche Rachel et moi d'assister à la réunion de pré-rentrée. Il me fusille du regard et me lance : fais ce que tu as à faire, mais j'aurais à vous parler à tous : est-ce que c'est si compliqué de me donner de vos nouvelles ? Je quitte son bureau et l'entend encore fulminer de derrière la porte. Je me dis que finalement je ne suis pas le seul et qu'un fois la colère retombée, tout se passera bien pour moi.
Je retourne dans le bureau avec mes balais. Rachel n'est plus là. Je prends mon courage à deux mains et me mets au travail. Au bout d'une heure, les toiles d'araignées ont disparu. Je m'inquiète de ne pas voir Rachel revenir. Peut-être avait-elle finalement décidé d'assister à la réunion. Je retourne voir le proviseur pour en avoir le cœur net.
Je m'excuse de le déranger en pleine réunion et salue au passage les autres professeurs, en particulier le professeur Meg, spécialiste de la survie en milieu hostile. La dernière fois que je l'avais croisée, elle tuait un sanglier à mains nues. Le boss m'informe qu'il a envoyé Rachel en ville affronter une horde de criminels très dangereux. La belle Isadora, spécialiste de l'infiltration, me jette un regard de braise qui me laisse rêveur quelques instants. Je me rends compte que je suis planté comme un arbre au milieu de la salle de réunion, les regards posés sur moi. Je reprends mes esprits et retourne à mon labeur.
Trois heures de plus se sont écoulées. Les meubles ont repris leur place, seuls quelques grains de poussière volètent encore dans l'air. Il reste quelques étagères et tableaux à fixer aux murs. Mon pantalon Boss est bon pour la poubelle, ma chemise est noyée, je sens un peu le fauve. J'entends des pas dans le couloir. J'y jette un oeil. Monsieur le proviseur et Rachel arrivent dans ma direction. Je redresse mes épaules, fier de la tâche que je viens d'accomplir. Plus ils approchent et mieux je discerne à leurs lèvres un rictus qu'ils peinent à retenir. Une fois à ma hauteur, ils éclatent de rire.
Il ne me faut pas longtemps pour me rendre compte que je me suis fait avoir comme un bleu.
Deux solutions s'offrent à moi : m'empourprer ou éclater de rire avec eux. Je choisis la seconde. Ça m'apprendra à ne pas donner de nouvelle plus régulièrement. (Gryzor)
Le réveil sonne. Je suis déjà réveillé, assis sur mon lit. Je me sens un peu engourdi.
Je me lève. Je passe au pipi-room puis me rafraichit les mains et le visage. J'ouvre le réfrigérateur et avale d'un trait une boisson énergétique - une de celles qui vous tiennent éveillé toute une semaine - et gobe une barre de céréales. Déjà je me sens plus fort. Je file ensuite vers la salle de bain. Je me rase de près, me brosse les dents, passe sous la douche, me coiffe et me parfume.
Aujourd'hui, c'est la rentrée à l'école des gangsters. Autant être parfait.
J'enfile mon plus beau costard de chez Hugo Boss. Je n'oublie pas le gilet pare-balles, le couteau dans la chaussette et mes gants anti-empreinte. Une protubérance dans mon pantalon laisse deviner l'énorme colt abrité dans un holster en cuir.
Je vérifie une dernière fois mon cartable. Je préfère être sûr de ne rien oublier : cachets pour la tête, trousse de soins, lime, balles à tête creuse, bâtons de dynamite. J'ouvre le coffre fort et ajoute à mon paquetage 1250 lingots d'or, au cas où j'aurais soif dans la journée.
Je renonce à empocher les clés de mon Austin Mastin et préfère prendre le chemin des écoliers. Le fond de l'air est frais ; une légère brise caresse mon visage. Je m'arrête au kiosque pour prendre un double expresso et une ration de pâtes Bolino pour le repas du midi.
Me voici devant la grande grille de l'école. Je sens une pression qui monte dans mes veines, sans doute l'effet du café. Il est encore tôt, les bâtiments semblent vides. Dans moins de six heures, les jeunes recrues envahiront les lieux et briseront le silence environnant. Moi, j'entamerai ma troisième année d'enseignement des techniques de camouflage et d'esquive.
Je passe furtivement devant le bureau du proviseur ; je ne préfère pas le croiser de suite parce que je ne lui ai donné que peu de nouvelles pendant les vacances et je sais qu'il a horreur de ça. J'ouvre la porte de la salle des profs.
Rachel, la professeur de soins anatomiques, est déjà là. Ses yeux s'illuminent lorsqu'elle m'aperçoit mais elle détourne aussitôt le regard. Je sens rapidement qu'elle n'est pas dans son assiette. Je l'embrasse puis m'installe près d'elle. Après quelques échanges verbaux d'usage, je lui demande si elle ne me cache pas quelque chose.
Son expression finit de s'assombrir et son récit est interloquant : hier vers 19h, elle a trouvé sur le pare-brise de sa voiture une lettre. Le texte est rédigé à l'aide de mots grossièrement découpés dans des magasines : « Si dans 24 heures ton bureau est toujours aussi mal rangé, tu le paieras cher ». Un seul indice sur le bas de la page, une petite tâche susceptible de s'apparenter à du sang, ou à du vin, ou à de la confiture, bref, une tâche.
Catastrophés, nous nous regardons.
Pour ne pas perdre de temps étant donné le délai annoncé par la lettre, nous écartons rapidement l'hypothèse d'un canular. J'encourage Rachel à en parler de suite au proviseur. Elle préfère se concentrer sur la tâche, pas celle sur le papier, non, LA tâche : ranger son bureau.
J'hésite brièvement à me porter volontaire pour l'aider. Nettoyer les écuries d'Augias m'aurait davantage motivé. Cédant au charme de Rachel, je le fais pourtant. Je fais tomber la veste et remonte les manches de ma chemise.
Rachel bombe le torse, m'offrant au passage une vue imprenable sur monts et merveilles de la nature, se redresse et attrape le trousseau de clés accroché au tableau avant de me le jeter.
Nous nous retrouvons, tels des membres du SWAT, devant la porte du bureau en question. Une vitre est fendue. La poignée est cassée. J'enfonce la clef dans la serrure. Rachel prend son souffle et pousse la porte qui s'ouvre dans un grincement strident. Je pénètre dans la pièce et crée un passage dans lequel Rachel se faufile pour écarter les rideaux et entrebâiller la fenêtre. L'air frais se déploie dans le bureau et la lumière prend possession des lieux. Nous restons quelques secondes à la fenêtre pour récupérer de notre effort.
Nous nous retournons : spectacle de désolation. Cadavres de bouteilles, collections diverses et autres machins cassés hantent les lieux. Les meubles sont situés dans des endroits improbables et n'ont l'air de tenir droit que grâce aux toiles d'araignées. Des restes d'étagères supportent encore de vieilles cassettes vidéo, un magnétophone et même des vinyles dont les pochettes ont été grignotées par on ne sait quel animal. Je me souviens que l'animal en question est en fait Gody, le prof en explosifs et cocktails Monotov et autres boissons détonantes. Il avait obtenu comme sanction de bouffer ses disques pour avoir tenter de draguer, alors qu'il était dans son état normal, c'est-à-dire bourré, une jeune recrue encore mineure. Celle-ci avait fuit outre-atlantique dans une autre école peu prestigieuse et on n'entendit plus jamais parler d'elle.
Rachel s'effondre à genoux au milieu de ce capharnaüm. Le temps nous est compté. Je la prends par dessous les épaules et l'aide à se relever. Je lui tends ma paire de gants qu'elle enfile délicatement. Rachel récupère ci-et-là des sacs plastiques et commence à les remplir. Je sors du bureau pour tenter de trouver du matériel de nettoyage.
En chemin, je me décide à rencontrer le proviseur pour lui annoncer qu'un événement inattendu nous empêche Rachel et moi d'assister à la réunion de pré-rentrée. Il me fusille du regard et me lance : fais ce que tu as à faire, mais j'aurais à vous parler à tous : est-ce que c'est si compliqué de me donner de vos nouvelles ? Je quitte son bureau et l'entend encore fulminer de derrière la porte. Je me dis que finalement je ne suis pas le seul et qu'un fois la colère retombée, tout se passera bien pour moi.
Je retourne dans le bureau avec mes balais. Rachel n'est plus là. Je prends mon courage à deux mains et me mets au travail. Au bout d'une heure, les toiles d'araignées ont disparu. Je m'inquiète de ne pas voir Rachel revenir. Peut-être avait-elle finalement décidé d'assister à la réunion. Je retourne voir le proviseur pour en avoir le cœur net.
Je m'excuse de le déranger en pleine réunion et salue au passage les autres professeurs, en particulier le professeur Meg, spécialiste de la survie en milieu hostile. La dernière fois que je l'avais croisée, elle tuait un sanglier à mains nues. Le boss m'informe qu'il a envoyé Rachel en ville affronter une horde de criminels très dangereux. La belle Isadora, spécialiste de l'infiltration, me jette un regard de braise qui me laisse rêveur quelques instants. Je me rends compte que je suis planté comme un arbre au milieu de la salle de réunion, les regards posés sur moi. Je reprends mes esprits et retourne à mon labeur.
Trois heures de plus se sont écoulées. Les meubles ont repris leur place, seuls quelques grains de poussière volètent encore dans l'air. Il reste quelques étagères et tableaux à fixer aux murs. Mon pantalon Boss est bon pour la poubelle, ma chemise est noyée, je sens un peu le fauve. J'entends des pas dans le couloir. J'y jette un oeil. Monsieur le proviseur et Rachel arrivent dans ma direction. Je redresse mes épaules, fier de la tâche que je viens d'accomplir. Plus ils approchent et mieux je discerne à leurs lèvres un rictus qu'ils peinent à retenir. Une fois à ma hauteur, ils éclatent de rire.
Il ne me faut pas longtemps pour me rendre compte que je me suis fait avoir comme un bleu.
Deux solutions s'offrent à moi : m'empourprer ou éclater de rire avec eux. Je choisis la seconde. Ça m'apprendra à ne pas donner de nouvelle plus régulièrement. (Gryzor)
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